La tech et le digital, ce ne sont pas que des sujets d’ingénieur
Qui n’a pas entendu le mot ChatGPT ces dernières semaines ? Qu’on le veuille ou non, la tech et l’IA sont indissociables du quotidien : à l’école où de plus en plus de classes travaillent avec des tablettes, au travail, dans la vie sociale ou encore quand nous faisons nos achats, nous nous déplaçons ou avons affaire à l’administration. Nous utilisons des applications et les mots « intelligence artificielle, IoT ou big data » nous sont tous familiers, à défaut de savoir exactement ce qui se cache derrière.
Dans le monde professionnel aussi, nous entendons parler de la « transformation digitale des entreprises » et avons l’intuition qu’une révolution est en marche, changeant de façon permanente notre façon de travailler. Et bien souvent, nous nous considérons qu’il faut avoir fait une école d’ingénieur ou d’informatique, pour comprendre les sujets – par nature techniques – du digital et de « la tech ».
Pour autant, la transformation numérique est loin de sonner le glas des écoles de commerce au détriment des écoles d’ingénieurs. On attend des managers qu’ils comprennent la technologie, mais surtout qu’ils réfléchissent à la meilleure façon de l’intégrer dans la stratégie et l’activité quotidienne des entreprises, qu’ils sachent mener la conduite du changement. Les outils numériques ne sont pas simplement une donnée du monde d’aujourd’hui, c’est aussi un moyen d’améliorer l’expérience utilisateur, de proposer de nouveaux services et d’augmenter la productivité et donc la compétitivité des entreprises. C’est une révolution de l’intégralité de la chaine de valeur de l’entreprise, des starts up aux grands groupes.
Les « compétences hybrides » au cœur du projet pédagogique de l’ISG
C’est la raison pour laquelle le développement de « compétences hybrides » est au cœur du projet pédagogique de l’ISG, dans tous les cursus, en bachelor ou en master. Former des managers avec une « double compétence », cela signifie les préparer à déployer les technologies pertinentes en entreprise, à évaluer les opportunités, mais aussi les risques de la digitalisation, à légitimer leur rôle de manager dans des équipes composées aussi d’ingénieurs et de techniciens.
Pour cela, l’ISG s’appuie sur une double force. Tout d’abord, sa place dans le groupe IONIS auquel appartiennent quatre grandes écoles d’ingénieur, EPITA, ESME, l’IPSA et Supbiotech : co-construction de double diplômes ou de parcours communs (dont le parcours Tech & Management au sein du Programme Grande École), échange d’enseignants ou travail d’équipes étudiantes multi-écoles sur des projets innovation.
Cette double force permet à l’ISG de mettre à disposition des étudiants les ressources Tech indispensables pour répondre aux attentes des recruteurs et avoir accès aux meilleurs débouchés dès l’obtention de leur diplôme.
Enfin, l’ISG mise sur les partenariats avec des grandes entreprises de la tech (Google, Microsoft, Sfeir, Dataiku…) pour définir les contenus des formations. Notamment les nano-certificats en fonction de l’apparition et de l’évolution des outils digitaux et des technologies.