Maxime Koudou-Gris Kpolo, étudiant en troisième année du programme Business & Management, a choisi le Vietnam pour étudier en 50%. Entre modernité et tradition, il nous parle de son expérience à Hô Chi Minh Ville où il étudie la logistique internationale, la négociation et le management des produits et de la qualité dans l’industrie alimentaire à Hoa Sen University.
Pourquoi avoir fait le choix de la 3ᵉ année d’étude en 50 % ?
BTS en poche, c’est lors de ma recherche d’école que j’ai appris que l’on pouvait faire une partie de son semestre à l’étranger. J’ai trouvé que les 50% étaient un bon compromis pour avoir le temps de préparer les différentes formalités et éviter une séparation trop brutale avec l’entourage.
Pourquoi avoir choisi d’étudier à Hô Chi Minh ?
Lorsque l’on a reçu la liste des destinations possibles, je suis allé chercher l’atmosphère des villes sur YouTube. Celle de Saigon m’a immédiatement convaincu : avec ses rues pleines de vie et ses bâtiments ancrés dans le passé et d’autres orientés vers le futur. Je voulais aussi expérimenter et découvrir une culture qui m’était alors complètement inconnue et découvrir d’autres façons de faire. D’une manière plus générale, j’ai trouvé inspirant la résilience des populations quand on sait les profondes injustices passées il y a 50 ans ; et puis gourmand comme je suis, il faut dire aussi que la gastronomie et la variété des plats ont fini de me convaincre.
Comment est la vie étudiante ?
Des mosquées aux temples, des centres commerciaux aux parcs nationaux en passant par les maquis et les restaurants sans oublier les roofs tops ou les échoppes de rues, il y en a pour toutes les personnalités et styles de vie. Hô Chi Minh est une ville monde ou toutes les nationalités s’y croisent. Des Nigérians jusqu’aux Indiens, sans oublier (surtout) les Coréens. Il est aisé d’échanger sur son expérience et de recevoir des conseils. Les négociateurs nés aimeront se rendre dans les marchés et autres échoppes pour y faire des affaires, notamment dans le design et les vêtements, tandis les explorateurs urbains apprécieront la variété des quartiers et leurs contrastes. Si vous êtes épicuriens, alors vous ne quitterez pour rien au monde le District 2 !
D’une manière plus générale, être à Saigon en tant qu’étudiant permet de terminer le mois sans vraiment se priver, un point non négligeable avec l’inflation galopante, bien sûr chaque Dong compte, mais à 1,50 le plat de nouilles, comme on dit : il n’y a rien en face !
Des conseils pour les étudiants qui aimeraient venir au Vietnam ?
Être prêt tout simplement ! Évidemment, choisir les cours que l’on apprécie pour être pleinement impliqué et, dans les rues, ouvrir grand les yeux et les narines. Il est vrai que beaucoup de personnes y vont pour faire la fête, mais le Vietnam a tellement de choses à vous apprendre et à vous faire découvrir. Il est aussi préférable de prévoir quelques jours avant et quelques jours après le début des cours pour découvrir des endroits paradisiaques éloignés de la ville. Mais je dirais que le plus important est de bien se renseigner sur l’étiquette culturelle du pays afin de ne pas froisser les Vietnamiens, notamment lors des repas et des cours.