Lotfi, étudiant à l’ISG Toulouse, en 2ème année de Master of Science Corporate Finance. Interview musclé, il nous raconte sa passion pour les forces athlétiques et pour la finance, comment concilier deux passions au quotidien, il nous dit tout.
Peux-tu nous présenter ta passion, les forces athlétiques ?
La Force Athlétique, plus connue sous le nom de « Powerlifting », est un sport de force individuel qui consiste à soulever des charges lourdes. Bien que peu médiatisé en France, c’est un sport très pratiqué aux Etats-Unis et dans les pays de l’Est.
Cette discipline est très proche de l’haltérophilie mais s’en distingue par des mouvements techniquement plus basiques mais où les charges soulevées sont plus importantes.
Une compétition de force athlétique se déroule en 3 épreuves qui sont le squat, le développé couché et le deadlift (soulevé de terre). L’athlète peut tenter 3 essais à chaque épreuve mais seule la barre la plus lourde est comptabilisée, à condition qu’elle soit validée par les juges et exécutée selon les règles spécifiques à chaque mouvement. Le vainqueur sera celui qui totalisera le plus de kilos sur les 3 épreuves réunies dans sa catégorie de poids et d’âge.
Quel est ton palmarès ?
J’ai commencé les compétitions amateurs en 2016 pour ensuite intégrer la WPC France (World Powerlifting Congress) qui est une des fédérations relatives à ce sport où j’ai pris ma licence en 2018. J’y ai remporté le Grand Prix de Raismes en 2017 ainsi que 3 Championnats nationaux (2018 à Dax, 2019 et 2020 à Nîmes). J’ai ensuite été sélectionné en équipe de France pour les championnats du monde en 2019 qui ont eu lieu en Finlande et au cours desquels j’ai soulevé 270kg au deadlift. Ce résultat m’a permis de me hisser à la 4éme place dans ma catégorie.
Actuellement, je suis en préparation pour les championnats du monde 2021 qui auront lieu en Californie, aux Etats-Unis et pour lesquels l’objectif sera d’y décrocher la première place sur le podium et essayer d’établir un nouveau record du monde.
Qu’est-ce que ce sport t’apporte au quotidien ?
Tout comme le saut en longueur, le sprint ou le lancer de javelot, un sport de performance peut être assez stressant dans la mesure ou l’athlète doit s’entraîner durant de nombreuses années. A savoir que les seules occasions de concrétiser sa performance en compétition ne durent que quelques instants et se jouent à très peu (quelques dixièmes de secondes pour le sprinteur, quelques millimètres pour le pratiquant de saut en hauteur, quelques centaines de grammes pour l’athlète en force athlétique). De plus, vous êtes le seul responsable de votre victoire, ou de votre défaite, contrairement à un sport d’équipe.
Comme vous pouvez l’imaginer, concilier une pratique sportive à haut niveau n’est pas toujours facile lorsqu’on est étudiant. Je remercie donc l’équipe de l’ISG qui a su se montrer compréhensive lorsqu’il a fallu que je m’absente pour un entraînement important ou pour une compétition.
Un futur objectif ?
Pour ce qui est de mes objectifs, je me fixe comme but de décrocher des titres internationaux et d’inscrire des records mondiaux sur le plan sportif et de poursuivre mon projet professionnel qui est de devenir analyste financer ou trader à mon compte. J’aimerais également continuer mon apprentissage dans le milieu de la finance qui est aujourd’hui une autre de mes passions.