UN SUJET D’ACTUALITÉ COMPLEXE :
Il y a quelques semaines, nos étudiants de MSc 1 se sont creusés les méninges autour de l’opération de rachat Veolia-Suez. La semaine passée, c’était au tour des étudiants de MSc 2 de se pencher sur une étude de cas tout aussi complexe, concernant l’épopée Lagardère-Vivendi.
Nathalie Dréan, Directrice Générale d’ALYPIA (entreprise spécialisée dans les Ressources Humaines) et Intervenante pour la filière RH pour notre programme revient pour nous sur cette semaine : « l’étude de cas transverse fait partie des fondamentaux de l’ISG. Des équipes pluralistes, toutes spécialités confondues, qui travaillent sur un sujet d’actualité durant toute une semaine. Il s’agissait d’une immersion où se mêlent des enjeux politico-financiers stratégiques avec des ressorts managériaux, financiers, et évidemment RH et communication intrinsèques, suivant l’issue. »
Ainsi, et forte d’une expérience indiscutable en la matière, Nathalie Dréan nous l’affirme « Le principal challenge dans ce genre d’exercice, reste celui d’encadrer des étudiants et de les inciter à travailler en collaboration afin de favoriser l’émulation, les synergies et baliser leurs réflexions de façon à garder une certaine structure et cohésion. »
ENTRE APPRÉHENSION ET ABNÉGATION :
De leur côté, les élèves n’ont pas caché une certaine appréhension vis-à-vis de cette étude de cas. Maxime, Salomé, Lauriane et Stacy ont travaillé ensemble sur ce projet, tous les 4 suivants différents cursus (Project Management, Communication, Marketing et RH).
Les avis sont unanimes « il s’agissait d’un sujet ardu, particulièrement pour des étudiants qui ne sont pas encore intégrés dans le marché de l’emploi ou dans de grandes structures » et qui manquent donc encore un peu d’expérience.
Cependant, tous s’accordent sur le fait, que s’agissant d’un sujet d’actualité, en rapport avec de grandes entreprises, cela a finalement rendu l’étude bien plus captivante qu’ils n’auraient pu l’imaginer à l’origine.
En effet, la particularité de ce sujet était que les élèves ne prêtaient pas forcément tous un grand intérêt à la politique ou à l’actualité des grandes entreprises et ils se sont donc questionnés dans un premier temps, sur quelle valeur ils allaient pouvoir ajouter à cette étude.
Les bénéfices ont été nombreux : « l’avantage des groupes à effectif réduit nous a permis de pouvoir redoubler d’efforts pour détailler l’ensemble des parties : RH, financière et stratégique, bien que nos connaissances puissent être encore un peu fragiles sur certains points. »
UNE BELLE MISE EN SITUATION
Ils ont ainsi pu créer un débat entre eux et réfléchir à de réelles stratégies, une véritable mise en situation pour être préparé de la meilleure des façons à leur futur dans de grandes entreprises où ils seront indéniablement confrontés à de nombreux problèmes du même type.
Près d’une vingtaine de groupes se sont confrontés à la problématique avec des réflexions très pertinentes et poussées.
Un grand bravo pour la qualité de leurs rendus !