Étudiant en 4e année à l‘ISG, campus de Lyon, Louis-Michel Barabas a réalisé sa soutenance sur la problématique suivante : « Peut-on rendre la pratique du golf plus accessible ». Passionné par ce sport, il nous partage son engouement.
Depuis combien de temps pratiquez-vous le golf ?
Le golf est un sport inscrit dans la tradition de ma famille (20 personnes). J’ai commencé le golf lorsque j’étais tout petit, vers 9 ans. Le professeur de golf m’a découragé de cette pratique que j’ai donc arrêté. Néanmoins, en famille, nous jouions une fois par an en compétition familiale. Depuis 2016, j’ai repris la pratique de ce sport sur un coup de tête et en autodidacte.
Vous réalisez des compétitions. Comment vous vous préparez au mieux pour les remporter ?
Au début, je prenais cela à la légère puisque je sortais souvent le samedi alors que les compétitions ont lieu le dimanche. Depuis peu, la période imposée du confinement me permet de m’entraîner 3 fois par semaine lorsque j’ai le temps ; 1h20 est nécessaire pour réaliser un parcours de 9 trous.
Le golf est situé en ville et je peux donc m’y rendre très facilement. Le matériel de golf se trouvant dans mon casier ainsi que dans ma voiture, comme tout bon golfeur qui se respecte, je ne rate aucune occasion d’aller jouer avec des amis ou seul. Lorsque je m’entraîne, je joue plusieurs balles à la fois pour m’assurer que j’ai pris le bon club de golf mais aussi pour vérifier que techniquement je peux répéter le même coup plusieurs fois.
Qu’est-ce que cette passion vous apporte sur le plan personnel ?
Que celui-ci soit bon ou mauvais, chaque choix que nous faisons provient du fruit de notre travail. Si le mauvais choix de stratégie ou de club est opéré, l’erreur nous revient directement. Cela permet de renforcer notre maîtrise de soi. J’ai su en tirer comme enseignement qu’il était nécessaire de prendre sur soi et de comprendre ce qui s’est produit. D’une part, la compréhension « en pleine action » m’amène à visualiser le mouvement de golf ou du club en fonction de l’erreur commise et de le réajuster.
D’autre part, une réelle stratégie peut être mise en place selon les parcours. Dès lors, je peux jouer de manière sécurisante si un obstacle a lieu ou encore de manière plus offensive si l’obstacle ne représente plus aucun danger. La connaissance de soi est un atout et joue un rôle essentiel dans la stratégie de jeu.
Ce sport permet également de développer les qualités d’anticipation et d’estimation. Dans ce sport, nous devons jouer nos coups en estimant où la balle peut arriver afin de se mettre dans une position confortable pour le prochain coup. L’objectif n’est pas forcément de taper plus fort mais de s’assurer que la balle peut atterrir de manière plus précise au drapeau tout en évitant les obstacles.
Comment envisagez-vous la démocratisation de ce sport ?
Mes recherches m’ont amené à trouver deux nouveaux concepts :
La chaîne de golf Bluegreen a mis en place un complexe sportif regroupant trois activités liées au golf qui me paraissent adaptées aux non-initiés mais également aux golfeurs.
Avec :
- Un parcours type slalom incluant quelques mouvements de golf afin de marquer des points ;
- Un practice connecté avec des jeux tels que le concours de distance, de précision et autres ;
- Un minigolf en synthétique reprenant les caractéristiques d’un green adapté aux familles également.
S’inspirant fortement de « TopGolf », un projet au stade de concept « FunGolf » a vu le jour. Celui-ci est en cours de déploiement à 4 endroits, dans le sud de la France. Ce concept s’adresse principalement aux non-initiés et repose sur la convivialité : Pratiquer le golf comme si on était au bowling en accumulant des points, buvant un verre entre amis, faire la fête, le tout avec des soirées à thème ! C’est comme cela que j’envisage la démocratisation de ce sport.
Un grand merci à Louis-Michel Barabas pour son témoignage.