On pourrait penser de manière légitime que ce qui prime dans un restaurant est le goût de la nourriture ou le service. Depuis quelques années, un nouveau (et vite devenu essentiel) critère est apparu : l’« instagrammabilité » du lieu. Est-ce que la déco est belle ? Le dressage fait-il voyager ? Y a-t-il un élément visuel fort qui permettrait de marquer l’identité de l’établissement ? Toutes ces questions trouvent leurs réponses par l’image. Cela a tellement pris de place que certains restaurateurs l’ont intégré à la racine de leur établissement.
Milk Train est une marque de glace anglaise, originellement vendue chez des distributeurs tiers. L’entreprise a tellement été plébiscitée sur son compte Instagram qu’elle en est venue à ouvrir son premier magasin à Londres. L’engagement de sa communauté l’ayant poussé à ouvrir une boutique, cette dernière a été pensée pour être partagée sur les réseaux sociaux. Tous les décors sont amovibles afin de pouvoir varier chaque saison et ainsi continuer à surprendre ses clients et les faire partager à nouveau des clichés de la boutique.
En Italie, This is Not a Sushi Bar base ses réductions sur votre nombre d’abonnés Instagram. Entre 1000 et 5000 abonnés : un plat offert après avoir posté une photo du restaurant, deux plats si vous en avez entre 5000 et 10 000 et jusqu’à huit plats si vous êtes suivis par plus de 50 000 personnes. Ce procédé permet au restaurant de jouir d’une forte notoriété sur Instagram… qui ne cesse de croître ! Un mode opératoire assez discutable qui permet néanmoins de faire atteindre ses objectifs au restaurateur.
Si ces exemples ne sont pas la norme, ils soulignent l’impact réel qu’ont les réseaux sociaux et notamment Instagram lorsqu’on parle de nourriture. Un paramètre à considérer vivement lors de l’élaboration d’un projet dans la Food. Pour comprendre plus en profondeur les évolutions du monde de la Food, ainsi qu’être coaché et accompagné sur un projet de création, l’ISG a créé son MBA Spécialisé Food, Food Tech & Branding